La ville de Paris vient de décider d’abaisser de 30% le niveau d’exposition aux ondes des relais de téléphonie mobile. Une charte va être adoptée en ce sens.
Alors que les antennes relais pour les réseaux 3G et 4G de téléphonie mobile pullulent partout en France avec des associations de citoyens qui en réclament une diminution pour cause d’effets potentiellement nocifs sur la santé, la maire de Paris Anne Hidalgo a décidé d’endiguer le phénomène des ondes électromagnétiques.
Si le nombre d’antennes relais installées ne diminuera pas, leur puissance quant à elle sera bel et bien revue à la baisse. C’est le sens de la nouvelle charte de téléphonie mobile qui est sur le point d’être adoptée par les élus du conseil municipal de Paris. Le but ? réduire de 30% le niveau maximum du champ d’ondes autorisé.
Alors qu’il est compris entre 36 et 61 V/m sur l’ensemble du territoire de France, il passera à Paris de 7 V/m (taux décidé en 2012) à seulement 5V/m. La maire de Paris expliquait récemment qu’ « Un consensus vient d’être trouvé, qui va faire de Paris la métropole européenne qui protège le plus les habitants des ondes électromagnétiques ».
Trois grandes mesures au centre de la charte
Si la première mesure de la charte concerne l’abaissement significatif du niveau d’ondes électromagnétiques émises par les antennes relais, elle n’en est pas l’unique.
Un Observatoire municipal des ondes va par ailleurs être parallèlement être créé. L’organisme aura comme principal prérogatives d’effectuer des contrôles au sein des crèches, des haltes garderies, des écoles mais aussi dans l’espace public. Plus encore, selon Julien Bargenton, adjoint à la mairie de Paris, « Il assurera un suivi régulier et mettra en place de nouveaux outils pour sensibiliser et informer les citoyens sur les moyens de limiter leur exposition aux ondes. Il sera également en capacité d’initier des études pour améliorer les connaissances sur les ondes électromagnétiques ».
Autre mesure sur le point d’être adoptée dans cette nouvelle charte : la possibilité donnée aux Parisiens de demander à ce que des mesures soient effectuées dans leur logement. Et ce sur simple demande. Un bureau d’études spécialisé sur la question sera mandaté par la mairie de Paris pour mener ces opérations de contrôles et sans que les occupants du logement n’aient à débourser ne serait-ce qu’un centime. Pour y prétendre, un formulaire disponible sur le site web de la mairie permettra aux résidents parisiens d’en faire la demande.
Avec cette nouvelle charte qui sera soumise au vote courant mars, la mairie de Paris agit dans le bon sens en répondant à une préoccupation de plus en plus forte de la part de ses citoyens.
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