Le Forum économique mondial (WEF) place la France en 21ème position de son dernier classement portant sur la compétitivité mondiale. Si l’Hexagone a perdu six places depuis 2010, il n’en reste pas moins un catalyseur efficace en matière d’innovation.
Le WEF, qui se déroule chaque année à Davos, établit cette analyse après avoir sondé au préalable 14 000 chefs d’entreprises dans 137 pays. 12 critères sont ainsi passés au crible (infrastructures, environnement macroéconomique, santé, éducation, efficacité du marché du travail, innovation…).
La France apparaît donc au-delà de la vingtième place, une situation qui pourrait traduire quelques difficultés françaises en matière de compétitivité. Mais ce n’est pas forcément le cas au regard des conclusions de l’institution qui relève de nombreux atouts pour Paris :
« La France dispose de plusieurs (cordes à son arc) comme ses infrastructures, son grand marché globalement intégré et un écosystème de l’innovation qui figure parmi les vingt meilleurs. Mais il est rattrapé par un faible environnement macroéconomique en raison de sa dette publique, son déficit budgétaire, et un marché du travail historiquement assez rigide. Deux domaines sur lesquels les efforts du président Emmanuel Macron devront probablement se concentrer. »
Au niveau de la concurrence, la Suisse conserve sa place au sommet de l’Olympe devant les Etats-Unis et Singapour.
Le classement, c’est ici