L’engagement écologique trouve très vite ses limites quand l’aspect financier s’avère quelque peu encombrant. C’est le cas à Toulouse où Tisséo qui gère les transports en commun de la Ville rose s’oppose à introniser la gratuité des tickets lors des pics de pollution.
Selon La Dépêche, les élus verts toulousains proposent de rendre gratuit le réseau Tisséo (métro, tram, bus) en cas de pic de pollution de l’air, afin d’encourager les utilisateurs de véhicules à moteur à emprunter les transports en commun ces jours-là.
Si cette proposition est louable, la direction de Tisséo ne l’entend pas de cette oreille puisque la gratuité entraînerait un coût difficile à supporter pour la structure. Son directeur, Jean-Michel Lattes, a également indiqué qu’un tel dispositif serait injuste pour les abonnés, avant de citer « la jurisprudence » RATP qui a renoncé à ce dispositif au mois de janvier dernier. Et cela, pour les mêmes motifs.
La RATP, un exemple à suivre
Tisséo pourrait néanmoins s’inspirer du « titre pollution » de l’institution francilienne permettant à un usager de voyager pour 3,8 euros et toute la journée sur l’ensemble de ses réseaux en région Île-de-France. En ce qui concerne Toulouse, il existe bien le « ticket planète » mais il reste plus cher (4 euros) et ne permet qu’un accès réduit au réseau local.
Sur ce dernier point, JM. Lattes a promis que des modifications seraient mises en place le cas échéant. Néanmoins, aucune date ou élément concret n’a encore filtré.