La municipalité strasbourgeoise multiplie les démarches environnementales. Après avoir testé en début d’année des feux tricolores moins longs sur six carrefours de l’Avenue de Colmar afin de faire chuter de 6 à 9% les émissions de CO2, d’oxydes d’azote et de particules fines dans la zone, le quartier de Neudorf expérimente actuellement l’éclairage par détection sur les rues de Belfort et de Saint-Dié.
Selon le site 20 minutes, « plusieurs modes de détection sont testés pour moduler les niveaux d’éclairage lors du passage des piétons, cyclistes et automobilistes. A savoir, la détection simple ou avec train d’onde et la technologie infrarouge ou optique. Par ailleurs, les luminaires de ces deux rues ont été renouvelés par 26 luminaires LED de modèle unique, tandis que des modules de détection ont été ajoutés. Résultat ? Cela permet d’abaisser le niveau d’éclairement à 3 lux environ entre 20 h et 7 h, et de repasser à un peu plus de 10 lux lorsqu’il y a une détection. »
D’après Anne Pernelle Richardot, adjointe au maire en charge de la circulation et de l’éclairage public, cette innovation devrait engendrer une réduction énergétique de 75 %, soit une facture annuelle délestée de 1100 euros environ. Ce qui n’est pas négligeable, vous en conviendrez, puisque l’expérimentation porte sur deux rues peu fréquentées.
La ville a d’ailleurs recueilli de bons retours de la part des riverains, car 3/4 des 62 personnes interrogées se sont dites satisfaites par ce dispositif. Pour autant, tous ne sont pas du même avis, à l’image de Fabien, 59 ans, qui reste encore sur sa faim :
« Quand on est en dessous du mât, c’est nickel, mais sinon, on a l’impression qu’il faut mettre une lampe frontale pour mettre ses clés dans la serrure », peste-t-il. Avant d’expliquer que « plusieurs endroits restent sombres malgré tout le long des trottoirs ».
Néanmoins, pas de panique, puisque l’ensemble des critiques seront prises en compte par les techniciens afin d’ajuster la mire.
Crédit photo : Yesss
Article connexe :
Strasbourg accueille la première tour à énergie positive du monde
dans mon quartier bien tranquille du sud de Strasbourg, la ville a récemment changé les ampoules des lampadaires… résultat éclairage hyper violent, qui se réverbère sur les façades d en face, et c’est devenu tellement éblouissant que ça passe à travers mes volets et que je vais devoir ajouter des rideaux opaques… tout le quartier rale, d’autant plus que quasi personne n’y circule passé 21 heures…
en d’autres termes, entre la communication de la ville et la réalité concrète, il y a encore un sacré fossé!