Reconversions professionnelles, parcours décousus, difficultés personnelles, discriminations… Autant de situations épineuses pouvant réduire le champ des possibilités d’un retour à la vie active. Face à ce scénario malheureusement classique, Grenoble mise sur les marchés publics pour rebooster le marché de l’emploi des plus précaires. Le tout, en leur réservant des postes via des clauses spécifiques, confirme l’institution.
Dans les faits, lorsque la Métropole conclut des contrats pour combler des besoins en termes de fournitures ou de services, ces accords peuvent intégrer une obligation pour les entreprises choisies de réserver un quota d’heures de travail à des personnes éloignées de l’emploi.
Concrètement, on parle alors de « clauses d’exécution » d’un point de vue juridique. Mais ce n’est pas tout, puisque la municipalité peut aussi attribuer certains contrats exclusifs à des structures spécialisées dans l’insertion par l’activité économique, plus couramment appelés « marchés réservés ».
La Métropole à la baguette dans les démarches
Ce principe est donc partagé par l’ensemble des institutions prenant part à la commande publique (Etat, Départements, communes, universités…) Ce qui augmente de facto les opportunités de réinsertion pour les demandeurs de poste en situation de précarité. A noter que la Métropole joue également un rôle d’accompagnatrice dans le suivi de ces démarches.
Ainsi, le secteur des BTP demeure le plus pourvu en la matière, sachant que la restauration collective, l’entretien des espaces verts ou encore les fonctions administratives ne sont pas en reste.
Chiffres annuels
- 89 personnes bénéficient des clauses d’exécution (environ 33 500 heures travaillées)
- 250 employés profitent des marchés réservés (plus de 80 000 heures travaillées)
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