Le service de scooters en libre-service Cityscoot se déploie à Neuilly-sur-Seine après une phase d’expérimentation dans Paris. Un système simple pour les usagers et avantageux pour la ville.
Les modes de transports doux et peu polluants se développent à un bon rythme dans les villes de France. Et le modèle de fonctionnement de Cityscoot va dans ce sens, en apportant un vrai service aux citoyens et à la municipalité.
Après une première phase d’expérimentation dans certains quartiers de Paris, la société spécialisée en location de scooters en libre-service se déploie finalement grandeur nature à Neuilly-sur-Seine. Dans cette commune limitrophe huppée de Paris, les besoins sont bien réels. Le directeur marketing de l’entreprise, Vincent Bustarret, explique en effet qu’ « il y avait une forte demande à Neuilly ». D’autant que pour l’entreprise la situation géographique de la ville « était très pratique pour se rapprocher de notre centre logistique situé porte de Ternes dans le 17ième » [juste à proximité NDLR].
Le principe de Cityscoot est ultra-simple. Il repose sur le même système de fonctionnement – à quelques détails près – que les autres services de location de vélo ou de voiture en libre-service. Des scooters électriques sont disponibles à la location pour les habitants de la ville ou les personnes de passage.
Cityscoot, un système avantageux pour les citoyens et la ville
Outre le fait de fonctionner à partir de l’énergie électrique et non en utilisant de l’essence, les scooters Cityscoot offrent d’autres bénéfices. Le premier est son mode d’utilisation : le free floating. Selon ce mode de fonctionnement, les utilisateurs peuvent prendre et déposer le scooter n’importe où en ville. Après avoir téléchargé l’application, le client peut localiser un scooter disponible à proximité de son emplacement. Un code à quatre chiffre lui est alors communiqué, un code servant à déverrouiller le scooter dans les dix minutes suivantes.
Ce système est également avantageux pour la ville de Neuilly car il « fonctionne sans borne, c’est extrêmement intéressant pour les villes car cela évite des dépenses en infrastructures » comme le mentionne le maire de la ville Jean-Christophe Fromantin. D’autant que l’initiative est 100% privée, aucune aide financière n’est requise de la part de la ville, de la région ou de l’Etat pour déployer le service. Pas de coût d’infrastructures, aucun dispositif de soutien financier, un système « complémentaire à Vélib’ et Auto’lib »… que des points forts donc.
Aussi, du point de vue tarifaire, l’offre est attractive. Le directeur marketing de l’entreprise explique que Cityscoot « fonctionne sans abonnement. L’usager est facturé à la minute, dès la première, sans temps minimal imposé ». Il en coûte ainsi 28 centimes par minute avec la possibilité d’acheter des packs de minutes, faisant alors baisser le coût jusqu’à 20 centimes la minute.
Cityscoot est déjà un succès avec non loin de 2 000 locations pour 200 000 trajets enregistrés. La flotte devrait ainsi passer de 800 à 1 000 scooters pour absorber la demande. Et d’autres villes de la petite couronne sont déjà dans le collimateur de l’entreprise, à commencer par Levallois-Perret, commune également située aux portes de Paris.
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