Alors que le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a confirmé récemment sa recommandation de fin 2019 imposant un niveau d’endettement limité à 33 % des revenus disponibles de l’emprunteur et une durée de crédit maximale de 25 ans, les demandes de prêts immobiliers retoquées ont malheureusement atteint 9,8 % entre janvier et mi-juin, relaie Le Parisien.
Une situation que fustige logiquement Sandrine Allonier, porte-parole du courtier en ligne Vousfinancer.com :
« L’application de cette recommandation est un frein à l’octroi de crédit et pénalise tous le monde. (A l’image) des ménages modestes qui ne peuvent rallonger la durée de leur prêt pour compenser leurs faibles revenus, les investisseurs locatifs déjà propriétaires à crédit et même les banques prisonnières du niveau historiquement bas du taux d’usure et de ces recommandations rigides. »
L’intéressée ne manque donc pas d’exposer une proposition afin de palier à cet état de fait :
» S’il est logique de vouloir protéger les emprunteurs, la marge de flexibilité fixée à 15% des dossiers offerte aux banques devrait être doublée à 30% pour aider à financer des emprunteurs solvables qui ont un reste à vivre suffisant. Soit en moyenne 1500 euros pour un couple qui dépasse les 33 % d’endettement. »
A suivre…
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