La commune de Bron, située en périphérie lyonnaise, teste avec 7 autres villes et territoires français un radar sonore. Ce dernier, inauguré le 3 mars, est programmé pour se déclencher à 75 décibels. Toutefois la limite judicaire approchera 85 décibels. Cette phase d’expérimentation durera plusieurs mois avant une homologation officielle et n’entrainera pas, à ce stade, de verbalisation.
Ce dispositif découle de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), menée par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et élaboré avec l’appui technique du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et de l’Université Gustave Eiffel. Ces deux structures publiques siègent à Bron, dans la Cité des mobilités.
Fonctionnement
Ce radar enregistre les décibels et les plaques d’immatriculation des véhicules bruyants, mais se veut avant tout pédagogique. Les sanctions ne sont donc pas à l’ordre du jour pour les contrevenants avant la fin de l’année. Le but est de permettre aux usagers de prendre conscience du bruit qu’ils génèrent, d’identifier les véhicules trop bruyants et de préserver la tranquillité des habitants.
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