D’après les chiffres communiquée au Parisien par Francis Duruflé, délégué de la Fédération professionnelle du drone civil, 11 000 emplois de télépilote ont été créés en France entre 2012 et 2018. Une croissance en corrélation avec l’explosion du nombre d’exploitants de drone sur la même période (plus de 7000 actuellement contre une cinquantaine en 2012).
L’intéressé évoque ainsi le chemin pour parvenir à exercer cette profession méconnue mais dont l’avenir s’annonce plus que prospère :
- « Pour exercer la profession de télépilote, il faut déclarer son activité auprès de la Direction de la sécurité de l’aviation civile (DSAC), avoir une assurance professionnelle et un drone doté de tous les équipements de sécurité requis. Et depuis un an (arrêté du 18 mai 2018), il faut aussi suivre une formation spécifique : un examen théorique qui sanctionne les connaissances en réglementation, en aérologie, des cartes aériennes et une formation pratique. »
- « Il faut être âgé d’au moins 16 ans et avoir suivi la formation théorique et pratique. Elle dure de 5 à 20 jours selon les centres de formation. Les 1162 organismes existants ne sont pas agréés. Il est donc utile de se renseigner auprès de notre fédération pour jauger leur sérieux. Doté de ces deux sésames, le télépilote est ensuite soit embauché auprès d’un prestataire de services qui le formera à son tour aux spécificités du métier. »