Le quotidien, La Marseillaise, réalise actuellement une enquête citoyenne sur « l’habitat indigne ». Et cela, en réponse au terrible drame qui a frappé le cité phocéenne en début de semaine dernière au cours duquel sept personnes ont perdu la vie en raison de l’effondrement d’un immeuble.
« Le 5 novembre, à Marseille, le mal logement a tué de la manière la plus violente qui soit. Afin que les habitants de la rue d’Aubagne ne soient pas morts pour rien, lamarseillaise.fr, en partenariat avec Emmaüs Pointe-Rouge, Droit au Logement et le Donut Infolab, lance une enquête citoyenne. Pour nourrir le débat et esquisser des solutions. »
Logiquement, les témoignages devraient fleurir rapidement sur cette plateforme tant la vétusté alarmante constatée sur de nombreux logements de la ville fait débat dans l’Hexagone.
Un récent rapport de Christian Nicol, ancien inspecteur général de l’administration du développement durable, dépeint en effet une situation particulièrement problématique en la matière :
« Il y avait en 2015 environ 40 000 logements indignes, qui recouvrent une population d’environ 100 000 habitants. Donc 13% du parc de résidences principales ». Concrètement, Marseille est la ville européenne « qui a le plus de logements dégradés dans son patrimoine », révèle ainsi le document relayé par RTL.
Sans commentaire…
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