La maire de Nantes, Johanna Rolland, a confirmé lors de ses vœux 2018 que le projet portant sur le jardin extraordinaire de l’Arbre aux hérons trouvera son épilogue à l’automne 2019. Pour autant, les abords du site vont eux bénéficier d’un sérieux lifting.
Pour rappel, ce parc ambitieux, évalué à 35 millions d’euros, prendra la forme d’une structure métallique et végétalisée de 35 mètres de haut et de 50 mètres de diamètre. Et se situera sur le site de l’ancienne carrière Miséry, au bas-Chantenay.
Mais ce n’est pas tout, puisque l’Arbre aux hérons sera également doté de passerelles, belvédères et d’un café-terrasse, tout en permettant aux visiteurs de se promener de branche en branche dans le but de profiter d’un panorama exceptionnel. Pour clôturer le tout, le jardin bénéficiera parallèlement d’un accès par voie fluviale via une navette parcourant la Loire entre l’île de Nantes et le bas-Chantenay.
Selon l’intéressée, « le jardin sera entièrement gratuit et sécurisé et ouvrira dès l’automne 2019. Il représentera ainsi le démonstrateur des talents industriels et créatifs nantais« . L’élue n’avait d’ailleurs pas manqué d’insister sur son cadre idyllique : « C’est un endroit où les familles pourront venir se poser, se ressourcer. Sachant que le micro-climat propre à la carrière permettra (également) d’y faire pousser des végétaux exceptionnels. »
Les abords vont aussi prendre du galon
Pour autant, cette belle aventure ne s’arrête là. France Bleu confirme en effet que les abords du parc sont eux aussi concernés par l’opération lifting :
« La mairie vient d’annoncer qu’elle conservera et transformera le bâtiment appelé Cap 44; une ancienne minoterie à l’abandon. La Ville entend en conséquence révéler la (véritable) valeur patrimoniale du lieu. Mais aussi dégager la vue sur la Loire et consacrer un espace à l’imaginaire de Jules Verne et aux surréalistes. (Concrètement), Cap 44 est aujourd’hui une verrue. Personne ne s’en cache. Car ce bâtiment de 8000 mètres carrés fait face à l’Arbre aux hérons. Désaffecté, il cache (et gâche) la vue sur la Loire. Mais dans un avenir proche il sera débarrassé de son bardage vieux de près de 50 ans. »
A suivre…