Le Plan local d’urbanisme de Nantes Métropole (PLUm), qui a vu le jour au printemps 2019, prend de l’envergure. Celui-ci va en effet coupler davantage de constructions de logements, tout en préservant sensiblement les espaces naturels et forestiers du territoire métropolitain.
Selon le site de l’institution, le PLUm a pris un nouveau cap le 10 février dernier. Le Conseil métropolitain vise désormais la construction de 6000 logements neufs par an, dont 2000 logements locatifs sociaux. Mais aussi une diminution de 50 % par an de la consommation des espaces naturels agricoles et forestiers (par rapport à la période 2004-2014) afin de tendre vers l’objectif de zéro artificialisation nette dès 2030. La Métropole cherche notamment à amplifier la démarche de sobriété foncière inscrite dans le PLUm de 2019, en devançant les objectifs fixés par la loi Climat et Résilience qui vise le zéro artificialisation nette en 2050.
Objectifs :
- Habitat et cadre de vie : Poursuivre un partage des lieux de développement entre l’urbain, l’agriculture et la nature, dans la perspective de limiter ceux dédiés à l’habitat, au développement économique et aux infrastructures et de promouvoir des projets écologiques et solidaires.
- Environnement : Renforcer la biodiversité par l’ajout ou la protection d’arbres ou de boisements en espaces boisés classés (EBC), encourager le développement de surfaces éco-aménagées.
- Économie : Favoriser le développement d’une offre commerciale de proximité, prendre en compte les projets de renouvellement urbain des pôles commerciaux, ouvrir à l’urbanisation des zones destinées à l’accueil d’activités de production, de fabrication et de logistique, tout en préservant le cadre de vie et l’environnement. Il s’agit aussi d’encourager la mixité des fonctions et la ville des courtes distances, faciliter la création de surfaces pour les activités de production, y compris agricoles, en étudiant des évolutions réglementaires.
- Mobilités : Garantir la mise en œuvre de mobilités durables, avec des emplacements réservés aux liaisons douces, des cheminements cyclables et piétons, et d’étudier les modalités de réalisation de stationnements des vélos.
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