Comme le révèle la municipalité parisienne, l’ambition principale du réaménagement de Notre-Dame d’ici 2024 est de faire revenir les Parisiens dans le berceau de la Ville lumière et d’accueillir les visiteurs dans de meilleures conditions. Ceci implique de repenser complètement l’accueil de la cathédrale, ses accès depuis le parvis, la gestion des flux, la continuité avec la Seine, la végétalisation du site, les parcours à travers l’île et les perspectives.
En ce sens, quatre axes vont être développés pour atteindre cet objectif :
- préserver et révéler la richesse historique, patrimoniale et paysagère du site Notre-Dame, notamment en révélant les grandes perspectives sur la cathédrale et dans tous les parcours d’approche, mais aussi en valorisant l’identité du site par un aménagement architectural sobre.
- diversifier les usages, dans le temps et dans l’espace, notamment en apportant de nouvelles fonctions sur le parvis qui doit aussi retrouver une dimension de place parisienne du quotidien et en valorisant la crypte archéologique.
- offrir un accueil et des parcours fluides, agréables et sécurisés pour tous les publics (touristes, riverains, travailleurs, usagers du culte…), notamment en repensant les conditions d’accueil des visiteurs de la cathédrale via un aménagement du parvis et de son sous-sol avec un espace apportant les commodités nécessaires (bagagerie, toilettes, informations, etc.).
- renforcer la qualité environnementale du site, notamment en misant sur la biodiversité et en régénérant la trame végétale et les paysages arborés, ainsi qu’en créant une continuité végétale entre les espaces verts autour de la cathédrale, la Seine et le parvis.
Enfin, le projet devra minimiser le bilan carbone tout au long de l’opération (choix des matériaux et mode opératoire des travaux). L’utilisation du sous-sol existant du parvis (actuellement occupé par un parking public) participe ainsi à cet enjeu.