À l’occasion des premières Rencontres des villes moyennes, qu’elle consacre les 25 et 26 novembre aux « trajectoires des villes moyennes », La Fabrique de la Cité, un think tank dédié à la prospective et aux innovations urbaines, publie les résultats de deux enquêtes d’opinion réalisées par les instituts Kantar et Potloc.
Les résultats de ces études documentent les représentations que les Français ont des villes moyennes en général, mais aussi les perceptions et vécus des habitants des villes moyennes en particulier. Au niveau local, les habitants de trois villes, Cahors, Quimper et Charleville-Mézières, choisies pour la diversité de leurs situations, font partie du casting : comment y vivent-ils ? Pourquoi souhaitent-ils s’y installer ou, au contraire, les quitter ?
Les Français dans leur ensemble aspirent à une vie proche de la nature dans un logement spacieux
Les villes moyennes bénéficient chez les Français de représentations très positives, bien loin de l’image de villes sur le déclin, où l’on s’ennuie et où les centres-villes se meurent
Les aménités urbaines et la tranquillité, la proximité avec la nature, et un coût de la vie plus modéré que dans les métropoles
Ces villes moyennes font ainsi figure de « villes charnières », rapprochant les aménités urbaines des attraits attribués aux zones rurales.
Les habitants des villes moyennes se montrent plus satisfaits que les habitants des grandes villes concernant la proximité à la nature (4/5 contre 3,8), le sentiment de sécurité (3,7/5 contre 3,4). Ils se rendent moins fréquemment dans le centre de la ville la plus proche (63 % s’y rendent au moins une fois par semaine, contre 67 % de l’ensemble des Français) et les zones commerciales ont bonne presse pour faire leurs courses (62 % des habitants des villes moyennes, contre 56 % de l’ensemble des Français).
Méthodologie
L’institut Kantar a interrogé un échantillon représentatif de Français et d’habitants de villes moyennes
- Un échantillon national de 1 800 personnes représentatif de la population française adulte selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne de référence, région, taille d’agglomération).
- Un sur-échantillon complémentaire de 1 001 personnes habitant dans une ville moyenne ou son agglomération (tranches d’unité urbaines de 20 000 à 200 000 habitants).
L’institut Potloc a interrogé un échantillon représentatif des habitants des villes de Toulouse, Cahors, Charleville-Mézières et Quimper
- Sondage réalisé par Potloc sur les réseaux sociaux (Facebook, Snapchat, Twitter) auprès de 4 370 habitants des aires urbaines d’une grande ville (Toulouse) et de trois villes de taille moyenne (Cahors, Charleville-Mézières et Quimper).
- La méthode des quotas a été utilisée et l’échantillon a été redressé selon le sexe et l’âge (d’après les dernières données du recensement INSEE 2017). Au final, le sondage se base sur plus de 1 000 répondants par ville pour Toulouse, Charleville-Mézières et Quimper, et à plus de 600 par ville pour Cahors.