Le ministère de la Transition écologique confirme que la qualité de l’air s’améliore en France, mais demeure toujours un enjeu de santé publique majeur, en particulier dans les grandes agglomérations. La poursuite des zones à faibles émissions (ZFE) est donc indispensable.
Le gouvernement a présenté lundi 10 juillet les données de la qualité de l’air pour 2022 dans les principales agglomérations de l’Hexagone. Résultat : « le nombre de métropoles en dépassement de seuils réglementaires est passé de 8 en 2021, à 5 aujourd’hui », indique Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique. Dans les faits, Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen sont les mauvais élèves du cru 2022.
Un assouplissement des contraintes pour les élèves assidus
Au final, « seuls les territoires qui dépassent les seuils de pollution autorisés devront se plier au calendrier de déploiement initialement prévu. Les autres, soit une trentaine d’agglomérations, échapperont à l’interdiction d’ici 2025 des véhicules de la catégorie Crit’Air 3 », précise Public Sénat. Et d’ajouter : « en revanche, l’interdiction à partir du 1er septembre 2025 des véhicules les plus anciens du parc automobile, c’est-à-dire ceux qui dépassent les 26 ans, reste d’actualité pour l’ensemble des agglomérations de plus de 150 000 habitants concernés par le dispositif ZFE. Cette interdiction est d’ailleurs déjà appliquée dans certaines villes comme Grenoble ou Montpellier. »