La ville d’Aix-en-Provence multiplie les initiatives afin de préserver les 2500 platanes qui agrémentent l’ensemble de son réseau urbain. 83 spécimens jugés malades vont donc être coupés d’ici cet automne. Pour autant, chaque arbre supprimé est à terme remplacé.
La politique environnementale menée par la mairie sur ce dossier ne fait néanmoins pas totalement l’unanimité, à l’image de Francine Richard, trésorière de l’Association Palais Prêcheurs Demain. Cette dernière estime en effet qu’il est bien plus judicieux de soigner les platanes plutôt que de les couper :
« Même quand un arbre est abîmé il peut continuer à vivre à condition qu’on le soigne, qu’on ne le maltraite pas et surtout qu’on ne le coupe pas », fustige-t-elle auprès de France Bleu Provence.
Et pour cause, depuis deux ans près de 150 éléments ont disparu du paysage local, alors que 27 coupes ont été actées pour 2018.
« Nous n’avons pas le choix »
Du côté de la municipalité et de Danielle Santamaria, adjointe aux espaces verts, l’argumentaire demeure quant à lui bien plus pragmatique, puisque cette décision découle de conclusions d’experts :
« Il n’y avait pas d’autre possibilité, poursuit-elle. Nous avons donc fait le choix de diversifier avec d’autres essences comme le micocoulier, l’ormeau ou l’érable pour arrêter avec la monoculture comme c’était le cas jusqu’à présent. »
Par ailleurs, huit platanes vont être taillés ce mercredi Avenue Pasteur. Logiquement, l’ensemble des places de parking positionnées sous ces arbres seront indisponibles jusqu’à la fin de l’opération.
Source : France Bleu
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