Selon un récent sondage immobilier BVA (commandé par Foncia et relayé par Les Echos), un tiers des 18-34 ans avouent préférer vivre chez leurs parents « pour le confort » au lieu de prendre leur indépendance. 57% d’entre-eux signent néanmoins pour l’autonomie, et cela sans hésitation. Enfin, 12% des sondés visent une solution intermédiaire en optant pour la colocation.
L’étude indique parallèlement que « le départ (du nid) se fait en moyenne à 21 ans; un âge qui ne change pas de générations en générations. » Pour autant, cet état de fait ne trouve pas les mêmes motivations que par le passé.
Et pour cause, si les générations précédentes se focalisaient davantage sur la constitution d’un foyer et la volonté de vivre rapidement avec son conjoint, les nouvelles se focalisent nettement plus sur une migration liée aux études.
En ce qui concerne la surface habitable du premier logement loué par les 18-24 ans, une tendance se dégage particulièrement avec un espace moyen de 46,3 m2 (ce dernier inclut les grands appartements en colocation). Il retombe toutefois à 45,1 pour les 25-34 ans.
Louer oui, acheter non
Il est important de noter que « pour 71 % des Français, le premier logement est une location auprès d’un particulier ou d’une agence immobilière. (Sachant) que cette recherche est jugée facile à 81 %, en Île-de-France comme en Province. »
Pour autant, poursuit l’organisme, « 54 % des jeunes travaillent pour payer leur loyer, tandis qu’une part non négligeable bénéficient d’aides (familiale, APL, minima social, etc.). »
Enfin, l’accès à la propriété reste une chimère pour eux puisque seulement « 31% des 18-24 ans sont propriétaires ou copropriétaires de leur logement, contre 42 % des 25-34 ans et 69 % des 65 ans et plus. »