Le Premier ministre, Edouard Philippe, a profité de la réception récente des 87 lauréats du Pass French Tech et du lancement de France Digital pour annoncer trois grandes mesures à destination des start-ups.
« La French Tech est un atout formidable de notre pays, un atout que nous voulons continuer à accompagner et amplifier. Nous souhaitons en conséquence faire de la France une nouvelle terre de conquête pour les start-ups de l’international. »
Une volonté qui passe en premier lieu par une excellence française en matière de formation, relaie l’Usine Digitale :
« Nous allons former massivement tous ceux qui ont le plus besoin de compétences, parce que la compétence, c’est la première des sécurités, c’est la première richesse pour s’adapter au monde qui vient. C’est la première demande de ceux qui recrutent (…) Le monde et ses métiers changent à grande vitesse. Les pays qui sauront formés plusieurs fois dans une même vie seront ceux dans lesquelles les entreprises seront les plus performantes. »
Mais également par un doublement des aides de deux à quatre millions d’euros pour près de 70 structures :
« Nous ne pouvons pas accepter que nos start-ups accueillent deux fois moins de salariés étrangers qu’au Royaume-Uni. Et que seulement un entrepreneur sur cinq soit une femme (…) Nous allons donc amplifier l’année prochaine le programme French Tech Diversité en doublant les moyens qui lui sont consacrés (…) L’objectif étant de faire émerger toujours plus d’entrepreneurs issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville ou relevant de bourses étudiantes. »
La troisième mesure sera quant à elle de nature à simplifier la législation inhérente aux jeunes pousses hexagonales :
« Nous voulons rendre l’environnement réglementaire et financier des start-ups toujours plus favorable. Nous aurons l’occasion de présenter un doublement du plafond du chiffre d’affaires au projet de loi de Finance cette semaine (…) Mais surtout, ce qu’il faut retenir, c’est le lancement de la revue sectorielle des start-ups confiée à Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat en charge du Numérique. Cela permettra d’identifier tous les irritants, qu’ils soient législatifs, réglementaires, ou ni législatif ni réglementaires, mais qui sont perçus par nos start-ups comme les plus graves dans leurs secteurs d’activité. »
Bah 4 millions d’euros pour des jeunes pousses, c’est bien mais il faut de la commande public et privé pour celles qui ont 5 ans
Elles sont déjà en train de mourir , les politiques préfèrent investir dans des applications de covoiturage, des applications « d’influence » que dans de véritables projets structurants, infrastructure, bâtiments durables,open data temps réel,
Un bel exemple le Tiga PIA3 de POLD qui est recalé par la CDC , y a plus de 30 Startups qui vont devoir attendre 18 mois ?????