L’île du Rohrschollen fera-t-elle partie des bonnes résolutions de la municipalité strasbourgeoise ? Si ce n’est pas déjà le cas, il est urgent que ce dossier rejoigne rapidement la pile des priorités tant le site souffre de son image environnementale.
Selon France Info, l’île est en effet dépeinte comme « une déchetterie à ciel ouvert » et cela depuis toujours. Pire, l’ampleur du phénomène aurait pris une toute autre tournure depuis cet été.
Devant le peu de moyens mis en oeuvre pour coincer les pollueurs indélicats, le ras-le-bol se fait désormais largement sentir auprès des riverains. Les autorités locales, quant à elles, se dédouanent comme elles le peuvent en martelant qu’il est très difficile de sanctionner tous les contrevenants.
Concrètement, cette mission relève de la brigade verte « inspirée d’une spécificité alsaco-mosellanne, obligeant les communes a avoir un garde-champêtre ». Cette dernière est actuellement soutenue par 368 communes du Haut-Rhin. Néanmoins, l’équipe ne comporte que 67 agents, ce qui demeure insuffisant au regard du travail à abattre (surveillance des espaces ruraux, respect de la réglementation en terme de circulation, de bruits, et de pollution…).
Un système désuet ?
« Nos agents sont un relais, ils chassent les dépôts sauvages et ont la possibilité d’interpeller et de verbaliser », confirme simplement en retour, Sylviane Peter, responsable administrative départementale de la brigade verte.
Il est donc urgent de repenser le concept afin de ne pas entretenir encore plus la lente détérioration d’un lieu quelque peu abandonné… Et pour cause, conclut le média, « 450 infractions pour des dépôts sauvages ont été constatées cette année par les agents, un chiffre stable par rapport à 2016. »; des données qui ne collent certainement pas avec la réalité…