La jeune pousse parisienne créée en 2017 s’est lancée dans une niche qui n’en est plus vraiment une : la mise en relation de start-ups avec d’autres entreprises en vue d’éventuels partenariats.
« Le but est de développer la collaboration entre les start-ups et tous les types d’entreprises dans une logique de pleine innovation. On démocratise l’accès à l’information. »
Tel est le concept prôné par Sensefact, décrit sa cofondatrice, Laetitia Audoin, auprès de l’Usine Digitale. Concrètement, la structure offre la possibilité à des ETI ou des PME de s’associer à des jeunes pousses d’avenir présentant une réelle compatibilité avec leurs besoins ou attentes. Le but étant de leur amener sur un plateau une réelle plus-value économique.
Créer une alchimie
Et comme souvent cette alchimie passe par le « data world ». La base de données de Sensefact découle ainsi d’articles de presse, d’informations disponibles en open data ou communiquées par les start-ups elles-mêmes. Cette richesse forme dès lors le socle des recommandations de l’entreprise.
« Il y a une couche d’intelligence artificielle pour analyser la compatibilité entre les start-ups et l’utilisateur », confirme l’intéressée. « Néanmoins, nous sommes en train de développer une technologie basée sur du cognitive computing. C’est ce qui nous permettra de personnaliser le plus possible nos réponses aux requêtes des utilisateurs. Et de leur offrir trois à cinq profils pertinents pour des partenariats potentiels. »
Si Sensefact se limite actuellement à des secteurs bien identifiés (IA, data sciences, usine du futur, internet des objets, blockchain, impression 3D et réalité virtuelle), la jeune pousse vise à terme un éventail d’ETI-PME bien plus large. Une première levée de fonds est quant à elle espérée à la fin de l’année.