Le Journal du Net a analysé le profil socioprofessionnel de 20 chefs de projet chargés de mener à bien une politique smart city d’une ville ou d’une métropole française. Résultat, il s’agit majoritairement d’hommes, d’ingénieurs, et d’anciens du privé. Le JDN s’est appuyé pour cela sur la base de données du réseau social professionnel, LinkedIn.
Apparu récemment, ce poste d’avenir requiert logiquement des compétences techniques, managériales et économiques singulières. En conséquence, des tendances claires se dégagent concernant le portrait robot des titulaires de la fonction.
Premier constat, les femmes souffrent d’un manque criant d’exposition car 70% des chefs de projet smart city sont des hommes. Cette absence de parité est d’ailleurs tenace dans l’univers 2.0 puisqu’elles ne représentent actuellement que 15 à 20% des créateurs de start-ups.
Deuxièment, en ce qui concerne la sphère des compétences, le média révèle que « les diplômes d’informatique sont les plus fréquents (6 chefs de projet sur 20). Suivis par l’urbanisme et l’aménagement du territoire (4 sur 20) ainsi que l’économie et la finance (4 sur 20). Ils sont également 4 sur 20 à compléter leur domaine d’expertise par une formation à l’administration ou au management« .
Enfin, en ce qui concerne la tendence « métiers », ce sont les ingénieurs qui tirent majoritairement leur épingle du jeu car un responsable politique smart city sur deux est issu de cette filière. « La plupart dans l’informatique, mais aussi dans le BTP ou l’aéronautique », ajoute l’enquête. Par ailleurs, il est important de noter que 70% des profils sont estampillés « privé ».