A l’instar de Bordeaux ou Toulouse, la municipalité parisienne a décidé de se prémunir contre la montée en puissance des trottinettes électriques susceptibles de contrarier les passants sur la voie publique. Des mesures dissuasives sont à l’étude.
Ce dispositif vise à responsabiliser les utilisateurs mais aussi les prestataires gérants ces fameux engins « diaboliques » en libre service dans les rues de la capitale. Et cela, depuis quelques mois.
En ce qui concerne les premiers nommés, Anne Hidalgo annonce que la Ville « se réserve (par exemple) le droit de verbaliser les usagers de trottinettes circulant sur le trottoir et perturbant la circulation des piétons ». Les agents assermentés pourront ainsi sanctionner les fauteurs de trouble via une amende susceptible d’aller jusqu’à 135 euros, confirme Le Figaro.
Il est d’ailleurs important de rappeler par la même occasion que les collisions impliquant des trottinettes électriques ont engendré 284 blessés dans l’Hexagone en 2017. Ce qui n’est pas rien vous en conviendrez… Sachant qu’elles peuvent atteindre 25 km/h.
Les opérateurs dans le viseur
Enfin concernant les opérateurs, des décisions importantes vont également voir le jour. Un projet d’emplacements réservés aux engins afin qu’ils ne soient pas laissés n’importe où est en effet à l’étude. Tout comme la possibilité de faire signer aux entreprises du secteur une charte sur le modèle de celle des vélos en libre-service.
Un dispositif comprenant de facto le paiement d’une redevance car « ces nouveaux services utilisent l’espace public dans un but d’exploitation commerciale », se défend la municipalité.
A suivre…
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