Alors que la capitale des Gaules pullule de trottinettes en libre-service avec pas moins de huit opérateurs en activité (bientôt 9 avec Uber), la municipalité souhaite instaurer, à l’image de Paris et Bordeaux, une redevance d’occupation de l’espace public pour les start-ups concernées. Et le plus tôt sera le mieux.
L’adjoint au maire délégué aux déplacements, Jean-Yves Sécheresse, a confirmé en personne cette information dans l’édition du 7 mai de CNews : « Nous avons présenté les redevances en commission et elles seront votées au conseil municipal le 20 mai prochain », précise ainsi l’intéressé.
Qui indique que cette taxe s’élèvera à 30 euros par an pour chaque trottinette (45 si l’opérateur en dispose de plus de 2000), 24 pour les vélos (IndigoWeel), 80 pour les scooters électriques (120 pour les thermiques), et 240 euros pour les véhicules d’auto-partage (à l’image de Yea ! par exemple). Concrètement, ce dispositif pourrait débuter dès la rentrée 2019-2020 ou au plus tard le 1er janvier, ajoute l’adjoint.
Il est d’ailleurs important de noter que la maire de Lyon, Gérard Collomb, a également publié ce mercredi 8 mai un décret destiné à protéger les piétons. De ce fait, il sera désormais interdit de rouler en trottinette électrique sur les trottoirs et berges de Saône.
Pour autant, « le stationnement restera autorisé sur les trottoirs uniquement s’il ne constitue pas une gêne aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, ainsi qu’à l’activité des commerces ou des marchands forains », rapporte La Tribune. En ce sens, une amende de 38 euros sanctionnera les contrevenants.
Pour information, les décideurs locaux avaient déjà instauré, il y a quelques semaines, une charte de bonne conduite à destination des opérateurs de trottinettes électriques en libre-service. Un document, qui rappelons-le reste simplement incitatif.
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