La jeune pousse orléanaise, Transition-One, propose aux détenteurs de véhicules diesel particulièrement polluants de remplacer leur moteur thermique par une solution zéro émission.
D’après Clubic, qui relaie l’information, « le procédé de conversion d’un véhicule thermique à l’électrique, nommé « rétrofit », n’a (concrètement) rien de nouveau. Néanmoins, il reste relativement complexe. (Il nécessite en effet) d’adapter des pièces spécifiques sur une voiture qui n’a pas été prévue pour recevoir de moteur électrique. C’est d’ailleurs ce qui explique le prix élevé de l’opération, malgré son éligibilité aux primes proposées par le gouvernement« .
Une problématique financière que la start-up tempère malgré tout sur son site :
« Faites immédiatement des économies sur vos dépenses de carburants, d’entretiens et d’émission de CO2 en rétrofitant votre voiture. Réduisez vos dépenses de carburant à moins de 2€ les 100 km. L’économie de CO2 émis est immédiate. Au final, c’est moins d’argent dépensé et moins de CO2 émis. »
Dans les faits, la fameuse prime étatique à la conversation ramènerait la facture de base moyenne évaluée à 8000 euros, et qui inclut les kits dédiés, à 5000 euros. Un tarif important, mais pas si excessif, explique Aymeric Libeau, le fondateur de Transition-One :
« J’en vends à des personnes qui ne peuvent pas se permettre d’acheter une voiture électrique flambant neuve à 20 000 euros. Nous transformons donc les modèles les plus vendus en Europe, en voitures électriques », confirme ainsi l’intéressé auprès du média.
A titre d’exemple, la Twingo II de Renault, la C1 de Citroën, l’Aygo de Toyota ou encore la Polo de Volkswagen sont éligibles à ce processus vertueux.
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