Le site spécialisé a pris en compte 16 critères pour établir ce classement (démographie, emploi, immobilier, climat, transports, équipements, cadre de vie, éducation, culture…) dominé par la cité girondine, Montpellier et Nantes. Suivent ensuite Aix-en-Provence et Lyon. Paris, quant à elle, prend la huitième place.
Dans les faits, Cadre Emploi rappelle que cette étude concerne des critères strictement pratiques et ne reflète en aucun cas une hiérarchie des villes préférées des cadres de l’Hexagone. Ainsi, chacun d’eux comprend une note comprise entre 10 et 20.
En conséquence, « Bordeaux, Montpellier et Nantes se démarquent (par exemple) pour leur proximité avec la mer et leur taux d’ensoleillement élevé, qui leur fait gagner des points dans les catégories « climat » et « cadre de vie ». Ou leur bonne densité du réseau urbain », souligne Capital, qui relaie ce classement.
Pour autant il est important de noter que « les critères liés à la démographie (évolution du nombre de cadres dans la ville et migrations résidentielles des cadres) et à l’emploi des cadres (évolution du nombre d’emplois, besoin en main-d’œuvre « cadres » 2019) sont considérés comme plus importants et bénéficient (donc) d’un coefficient 2, contrairement aux autres ».
Paris en perte de vitesse
Pour information, Cadre Emploi avait établi en 2018 le palmarès des villes visées en priorité par les cadres parisiens en mal de Province (84% au total). Concrètement, si Bordeaux menait toujours la danse avec 56% de plébiscites, Nantes et Lyon restaient malgré tout au contact en recueillant 41% d’opinions favorables parmi les sondés. La Cité des Ducs attirait en effet par son dynamisme économique, quand la capitale des Gaules séduisait par ses nombreuses opportunités professionnelles.
En ce qui concerne la Ville lumière, le problème demeurait inverse puisque 77% des cadres interrogés dénonçaient encore une fois le coût de la vie à Paris. Tandis que le temps de transport, souvent supérieur à 30 minutes, siégeait également en bonne place sur le banc des accusés (56%).
Sans surprise, les cadres parisiens recherchent massivement en Province un meilleur cadre de vie (90%), alors que 66% insistent sur un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle. Plus édifiant encore, 56% d’entre-eux seraient prêts à quitter leur poste actuel et à consentir à une baisse de moité de leur salaire (50%) pour franchir le cap.
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