Le cru 2019 de la capitale des Gaules surpasse ainsi l’année 2018 de 32%, et de plus de 50% la moyenne des dix dernières années. Soit la meilleure performance de son histoire, confirme le spécialiste JLL France.
Selon le site Mieux vivre votre argent, qui relaie l’information, « Lyon se classe en termes de surfaces placées devant d’autres capitales régionales européennes comme Barcelone (365 000 m2), Manchester (213400 m2) ou Amsterdam (206 000 m2). Et se situe (encore) derrière Budapest (586 000 m2), Francfort (579 500 m2), Düsseldorf (550 000 m2) et Milan (473 300 m2) ».
Le média ajoute que « ces statistiques impressionnantes découlent surtout de la belle progression des ventes de surfaces de plus de 1 000 mètres carrés, car le nombre de transactions n’a pas évolué tant que ça par rapport à 2018. (C’est d’ailleurs) dans l’ex-quartier industriel de Gerland que les investisseurs ont en majorité placé leurs billes, devant le quartier de La Part Dieu, à la traîne car l’offre de locaux y est basse ». Avant de préciser que « le pourcentage de vacance intra-muros atteignait seulement 3,2% (en la matière) ».
Un patrimoine immobilier estimé à 82,5 milliards d’euros
Dans un autre registre, la Fnaim et l’économiste Patrice de Moncan ont fait le pari d’évaluer le patrimoine immobilier lyonnais 2018 en additionnant la valeur de l’ensemble des logements (298 375), bureaux-entrepôts (3,456 millions de mètres carrés) et commerces (7643) rhodaniens. Résultat : l’ensemble fut estimé à 82,5 milliards d’euros.
Concrètement, cette étude s’est appuyée sur les transaction immobilières réalisées dans les neuf arrondissements que comporte la deuxième métropole de France. Au final, le package logement pesait 66,6 Mds€ et surclassait largement celui des bureaux (11,4 Mds€). Quant au parc commercial (4,327 Mds€), ce dernier fermait la marche. Lyon affichait ainsi le deuxième potentiel immobilier national derrière Paris (706 Mds€), mais devant Marseille (82,1 Mds€). Et cela, avec une marge infime.
Toutefois, il est important de noter que les auteurs ont converti les bâtiments emblématiques locaux en réserve foncière (où des logements sont susceptibles d’être construits) sans pour autant les inclure dans la base de calcul. “La Basilique de Fourvière était alors estimée à 335 M€, le Grand Théâtre Antique à 496 M€ et l’hôtel de ville à 67,8 M€ “, soulignait en conséquence le site Explorimmo, qui relayait l’expertise. Plus éloquent encore, un total de 1,428 Mds€ supplémentaire pouvait être atteint en prenant uniquement en compte les neuf monuments les plus emblématiques de la ville