« Nul ne saurait ignorer les formidables atouts météorologiques qu’offre Marseille, qui font d’elle un véritable théâtre à ciel ouvert, propice à l’expression artistique dans l’espace public grâce à son climat exceptionnel, ses 300 jours de soleil par an et son mode de vie méditerranéen. » Par cette description élogieuse, la cite phocéenne, forte d’un climat avantageux, démontre ainsi qu’elle mise beaucoup sur l’intérêt de son patrimoine artistique public. En voici le communiqué intégral :
À ces excellentes dispositions, donc, s’ajoutent des lieux emblématiques qui encouragent l’inventivité et favorisent les rassemblements. Et l’on pense, pour ne citer qu’eux, à la Cité des arts de la rue, et au Rooftop du Centre d’art de la Cité Radieuse (MAMO). Mais encore, dans un genre bien différent, aux vastes espaces bordant le littoral ou au massif des calanques.
Ce contexte quasiment idéal a généré des rendez-vous plébiscités par le public, comme le festival flottant, Un piano à la mer, sur les plages bordant la Grande Bleue ou, en 2013, celui du Champ harmonique dans le Parc national, favorisant l’écoute des bois, vents, cordes et percussions.
Des opportunités de sortie alléchantes
Le Parc de Maison Blanche fait bien évidemment partie de ces incontournables, en accueillant les Arts éphémères, de la même manière que le théâtre de rue est célébré avec les Sirènes et midi net, sur le parvis de l’Opéra chaque premier mercredi du mois, à midi précis.
À cette longue liste, s’ajoutent encore le théâtre Silvain qui accueille l’été des milliers de visiteurs autour d’un concert, d’une pièce de théâtre ou d’un spectacle de danse, et bien entendu une part considérable des 111 quartiers ou dans les musées grâce aux associations Tilt et l’Alhambra qui font la part belle au Septième art.
L’approbation de l’art dans l’espace public parachève dès lors cette œuvre considérable. A l’image des Arcs monumentaux de Bernard Venet, de L’Opéra noir de Berdaguer et Péjus ou des Sumos de David Mach.