Alors que Paris avait annoncé fin 2019 que les opérateurs de téléphonie français devront s’acquitter au minimum de la somme de 2,17 milliards d’euros s’ils souhaitent bénéficier du réseau 5G – une condition sine qua non pour que ces derniers (Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom) puissent surfer sur les nouvelles générations de smartphones – l’attribution des fréquences pour la dernière génération de réseau télécom sera finalement accordée fin septembre.
Dans les faits, ce montant était jugé raisonnable par la la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Pannier-Runacher, qui s’était engagée à éviter un scénario à l’italienne. Et pour cause, au-delà des Alpes, les opérateurs ont dû débourser plus de 6 milliards d’euros pour acquérir les précieuses fréquences 5G mises en vente par l’Etat, relaie Le Monde.
Toujours selon le média, « les opérateurs débourseront chacun, dans un premier temps, 350 millions d’euros pour obtenir un bloc de fréquence d’une taille de 50 MHz, soit une rentrée de 1,4 milliard d’euros dans les caisses de l’Etat. Avant, dans un second temps, de compléter leurs emplettes en se disputant les 110 MHz de spectre restants à coups d’enchères sur des blocs de 10 MHz, dont chacun (émergera) à un prix de départ de 70 millions d’euros ».
Un calendrier échelonné jusqu’en 2030
Pour ce qui est de la disponibilité géographique et temporelle de la 5G, l’Arcep a énoncé des règles claires et précises aux différents opérateurs téléphoniques, ajoute SFR Actu. « (Ainsi), un calendrier échelonné jusqu’en 2030, date où toute la France devrait recevoir ce réseau mobile révolutionnaire, (verra prochainement le jour). (Quant aux opérateurs), ces derniers devront s’engager à couvrir au moins deux villes (dès) 2020″.
L’Arcep a également confirmé que les enchères liées à l’attribution des fréquences se tiendront entre le 20 et le 30 septembre.
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