Le groupe Aéroports de Paris (ADP), qui chapote les sites du Bourget, de Roissy et d’Orly, a officialisé mercredi 9 décembre un vaste accord de rupture conventionnelle collective. Et cela, à l’unanimité des organisations syndicales représentatives.
Selon Midi Libre, ce dernier fixe à 1150 le nombre maximum de départs volontaires, sur lesquels 700 ne feront pas l’objet d’un remplacement.
Ainsi, près de 10% des effectifs répartis sur les trois aéroports (6250) pourraient subir de plein fouet cette saignée découlant de la pandémie du nouveau coronavirus, logiquement destructrice pour le secteur aérien… Et pour ADP (trafic en baisse de 75% au mois d’octobre 2020 par rapport à octobre 2019). Pour autant, « aucun départ contraint ne pourra survenir jusqu’au 1er janvier 2022 », confirme l’accord.
Le média précise que le Groupe ADP a enregistré un recul de 62% du trafic aérien au premier semestre (pertes de 535 millions d’euros), alors qu’il avait fait 250 millions d’euros de bénéfice un an auparavant.