Issue du Pôle des Étudiants Entrepreneurs de Lorraine puis de l’Incubateur Lorrain, la jeune pousse, Sysark, est née en 2018 d’une collaboration scientifique initiée en 2015 avec le Centre CNRS de Recherche en Automatique de Nancy (CRAN) et le Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy (CHRU) pour résoudre les problématiques liées à la préparation manuelle des traceurs radioactifs. La start-up développe actuellement un dispositif de précision permettant d’optimiser le prélèvement des doses dans les flacons du vaccin Pfizer/BioNtech. Le but est de ne pas perdre la 6e voire la 7e dose. En ce sens, une expérimentation est en cours dans les locaux du CHRU de Nancy.
Dans les fait, le « Sysark Low Energy » est :
- le premier dispositif au monde de préparation, mélange, stockage et prélèvement de médicaments radio-pharmaceutiques au Tc99m
- Une innovation inédite dans le monde de la médecine nucléaire. Le SLE est le premier dispositif permettant l’élaboration de médicaments radiopharmaceutiques, de la préparation au prélèvement
- Ce dernier multiplie la capacité de travail de l’opérateur par deux. Il libère également des tâches de traçabilité des préparations habituelles
- Le Sysark Low Energy diminue de 80% l’irradiation des opérateurs sur la phase de préparation des médicaments radio pharmaceutiques (MRP). Il assure en toute autonomie le marquage et la mise en seringue des MRP
- Il assure une qualité de préparation pharmacologique constante, reproductible et tracée
- Sysark L.E est un dispositif autonome de préparation, de mélange, de dilution, de stockage et prélèvement des MRP au technétium 99m
- Le S.L.E assure un contrôle volumique de la radioactivité des seringues et flacons qu’il manipule.
Accélérer de la campagne vaccinale en France
Selon France Bleu, « cette innovation pourrait permettre d’accélérer de la campagne vaccinale en France contre le Covid-19. La jeune pousse vient d’inventer un dispositif baptisé « Syvax » pour optimiser le prélèvement des doses dans les flacons du vaccin Pfizer BioNtech. Il s’agit d’un petit boitier fabriqué par une imprimante 3D ».
« L’infirmier ou l’infirmière va glisser sa seringue dans ce dispositif. Il/elle aura donc l’assurance de prendre les 0,3 ml nécessaires dans le flacon. Car, parfois vous pouvez être à 0,29 ou 0,31 et sur plusieurs prélèvements, ce qui peut condamner la sixième dose ou la septième », confirme le PDG de Sysark, Guénolé Mathias-Laot.
Avant de préciser : « Nous allons tout comparer : le temps de préparation, la quantité de vaccin dans les seringues, combien de doses par flacons. Ensuite les résultats seront publiés dans la transparence et la rigueur scientifique. »
A suivre de près…