La municipalité lilloise et sa maire Martine Aubry vise, durant ce mandat, pas moins de 20 000 arbres pour réussir la transition écologique de la célèbre cité du Nord de la France. Une information fièrement arborée par le site de la Ville.
Les enjeux des arbres en zones urbaines sont aussi bien liés au bien-être dans le cadre urbain, qu’à l’équilibre dans le paysage, et à l’enrichissement de la biodiversité. Pas de doute non plus sur le fait que les arbres ont une incidence sur la qualité de l’air.
Leur feuillage absorbe de nombreux polluants, notamment l’ozone et le dioxyde de souffre. Ils piègent les particules fines ensuite lessivées en temps de pluie et ils purifient l’air en produisant de l’oxygène, argue le média.
M. Aubry a donc décidé de prendre ce dossier par la racine.
Un parc de 35 000 arbres pour le moment
« Durant cet hiver, 3500 arbres ont pris racine à Lille, dont 2000 dans les micro-forêts où les plantations se font de façon dense sur une surface restreinte », précise ainsi Vincent Marichal, responsable de la gestion du patrimoine arboré à la Ville. Et d’ajouter : « Elles permettent de gagner des écosystèmes diversifiés à l’échelle d’une forêt en miniature en seulement deux ou trois ans. »
Aujourd’hui, Lille compte 35 000 arbres, du jeune sujet planté lors d’un récent aménagement paysager, par exemple, à l’arbre remarquable vieux d’un siècle. La Ville plante dans le cadre de travaux de construction ou d’aménagement.
Dans les écoles aussi, elle profite de la végétalisation des cours de récréation pour y planter des arbres. Elle continue d’enrichir les espaces verts et prend possession de rues, à la demande des riverains. Une volonté qui va dans le sens du projet européen dans lequel la mairie s’est engagée.
Aux côtés de neuf villes et trois universités belges, néerlandaises et britanniques, cette dernière a en effet rejoint « Nature Smart Cities », financé dans le cadre du programme européen, Interreg des 2 Mers.
Objectifs :
- renforcer, au cœur des quartiers, le maillage végétal, grâce aux arbres et aux façades végétalisées
- démontrer que les multiples bénéfices apportés dans la lutte contre le changement climatique en font une action économique rentable, favorable aussi à la santé ou encore au bien-être.