La Zone à faibles émissions (ZFE) englobe une grande partie de Toulouse à l’intérieur de la rocade, ainsi qu’une petite partie de Colomiers et Tournefeuille, soit un périmètre de 72 km2. Elle débute dès le 1er mars prochain.
A l’image de Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse ou encore Strasbourg, la ville rose met en place une Zone à Faibles Emissions (ZFE) pour améliorer la qualité de l’air en limitant la circulation des véhicules les plus polluants. Il s’agit d’une zone géographique dans laquelle les véhicules motorisés les plus polluants seront persona non grata.
Plusieurs étapes :
Pour laisser à chacun la possibilité de s’adapter, la ZFE s’appliquera par étapes progressives, relaie le site de la municipalité toulousaine :
- A compter du 1er mars pour les professionnels qui utilisent camions, fourgons et fourgonnettes les plus polluants, identifiés par une vignette Crit’air 5 ou non classés ;
- Au 1er septembre pour les poids lourds et véhicules utilitaires certifiés Crit’air 4 ;
- A partir du 1er janvier 2023 pour les particuliers et utilisateurs de deux-roues motorisés équipés de vignettes Crit’air 4, 5 et non classés ;
- En 2024, seuls les véhicules munis d’une vignette Crit’air 0, 1 et 2 pourront circuler au sein de la ZFE, sauf dérogations en vigueur.
Pour information, ce dispositif, qui comprend des aides, se déploie sur plusieurs années pour que la population puisse adapter ses modes de déplacement.
Un risque pour la santé financière des Français ?
Alors ZFE, bonne initiative ou non ? Pierre Chasseray, délégué général de l’association « 40 millions d’automobilistes », a répondu par la négative en dénonçant sur LCI l’aberration des Zones à faibles Émissions. Selon l’intéressé, ce projet alarmant pourrait bannir de la circulation en ville 7 voitures sur 10.