Le Parc de la Tête d’Or – fleuron écologique de la capitale des Gaules et l’un des plus grands parcs urbains du Vieux continent – va bénéficier d’une masse financière publique de 10 millions d’euros. Lors du Comité d’orientation dédié qui s’est tenu le 14 avril 2022, la Ville de Lyon a en effet acté le lancement de plusieurs projets structurants pour le parc, dont la rénovation d’équipements et le renouvellement de la charte du site datant de 1977.
Portant un projet ambitieux pour la nature en ville et la rénovation du patrimoine, Lyon engage une nouvelle phase de travaux de rénovation au parc de la Tête d’Or. Et cela, afin de peaufiner ses équipements (jardin botanique, espaces de travail et de conservation…), relaie le site de la municipalité.
Le Comité d’orientation a entériné la concrétisation de nouveaux projets :
- Rénovation des petites serres
Les petites serres représentent 4300 m2 d’espaces de conservation et de sensibilisation au sein du jardin botanique. L’enjeu de leur rénovation, dont le montant des travaux atteint 5 millions d’euros, est de conforter le parc comme lieu de référence en matière de conservation et de sensibilisation des publics à la biodiversité. Le projet fait l’objet d’un appel au financement en mécénat. La mairie désignera la maîtrise d’œuvre avant l’été 2022 pour un début des travaux prévu en 2024.
- Rénovation du jardin de plein air du Jardin Botanique
Ce projet consiste à rénover l’école de botanique et ses étangs (plantations, réorganisation des allées…) pour un montant de 600 000 €, suite à une première phase de travaux sur le jardin floral. Ces travaux permettront ainsi d’améliorer le parcours des visiteurs et le travail des équipes d’étudiants et chercheurs œuvrant sur le site.
- Une nouvelle charte pour le parc
Concrètement, cette charte datant de 1977 concilie les fonctions de conservation et de préservation du patrimoine, tout en tenant compte d’une fréquentation de plus de 7 millions de visiteurs.
Au final, la nouvelle monture portera sur la gestion des paysages et du patrimoine végétal, l’accueil des usagers et des activités, et le patrimoine bâti. Elle permettra également d’adapter le patrimoine végétal du parc au changement climatique et aux futures conditions hydriques. Tout en confortant parallèlement son rôle de réservoir écologique et d’îlot de fraicheur essentiel.