La métropole rennaise entreprend des travaux d’optimisation de son unité de valorisation énergétique de déchets domestiques pour en améliorer les performances environnementales et fournir une énergie verte à davantage d’habitants.
Comme le souligne La Banque des Territoires, « l’économie circulaire positionne les déchets non plus comme un problème à résoudre, mais comme une nouvelle ressource à exploiter pour produire de nouvelles matières et de l’énergie. Le recyclage et la valorisation des déchets est donc un enjeu de taille au cœur des préoccupations des collectivités pour leur transition énergétique et écologique ».
La structure ajoute « qu’en France, un habitant produit 4,9 tonnes de déchets par an. Même si ce chiffre diminue régulièrement, la gestion des déchets reste une préoccupation forte au regard de l’impact de ces derniers sur la santé et l’environnement. En parallèle, la raréfaction de certaines ressources naturelles ne cesse de croître. Ce double constat nous conduit à repenser progressivement notre façon de produire les biens et les services de manière plus durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources ainsi que la production des déchets ».
La Métropole de Rennes en action
De son côté, la Métropole de Rennes mise depuis 2015 sur politique « zéro déchet, zéro gaspillage ». Le but étant de :
- réduire de 40 % les déchets enfouis
- réduire de 10 % la production annuelle de déchets par habitant
- valoriser 50 % des déchets et optimiser la valorisation énergétique
Afin d’optimiser la valorisation énergétique de ses déchets, Rennes Métropole a donc engagé des travaux de réhabilitation de son unité de valorisation énergétique (UVE).
Laurent Hamon, vice-président de Rennes Métropole en charge des déchets et de l’économie circulaire s’est exprimé sur ce dossier auprès de La Banque des Territoires.
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