Canicule : la vague de chaleur débute sa descente ce mercredi

Mardi 1er juillet, 16 départements en France ont été placés en vigilance rouge canicule pour la journée et 68 autres étaient restés en vigilance orange, avec des températures dépassant les 30 degrés. Un record. Cette vague de chaleur devrait heureusement débuter sa descente dès ce mercredi pour se tasser en fin de semaine. Mais un nouveau cycle pourrait survenir dans une dizaine de jours, prévient Météo-France.
Mardi 1er juillet, 16 départements ont été placés en vigilance rouge canicule en France et 68 sont restés en vigilance orange, avec des pics de températures de 40 et 41 °C pour les premiers. Lundi déjà, plus de 80 départements avaient été placés en vigilance orange avec des températures de plus de 30°C.
Des baisses de températures à partir de ce mercredi
Cette vague de chaleur a contraint 1900 écoles à fermer. Les entreprises ont également dû renforcer leurs obligations pour protéger les salariés, suite à un décret du ministère du Travail. D’après Météo-France, la journée de mardi sera la plus chaude de cet épisode caniculaire débuté le 19 juin. L’organisme météorologique prédit une baisse des températures à partir de ce mercredi en commençant par l’ouest du pays. Mais, le mercure restera haut sur le centre et l’est du pays.
Une nouvelle canicule pourrait surgir dans une dizaine de jours
Alors que la canicule devrait ralentir dès aujourd’hui, Météo-France s’attend à des orages en fin de semaine sur une bonne partie du pays, sans que les prévisions soient encore très stables. L’agence prévoit également que la vague de chaleur se tassera ce weekend mais qu’elle pourrait ressurgir dans une dizaine de jours. Ce répit serait de bonne augure après plusieurs jours de fortes chaleurs et des nuits suffocantes dans toute la France. Cette situation était difficile pour certaines régions peu habituées à des pics.
Une canicule caractérisée par des nuits tropicales
Le sud de la France, en revanche, est coutumier de la chaleur et des nuits dites « tropicales » (avec des températures minimales au-dessus de 20 °C. Perpignan, Nice et Marseille ont ainsi connu des températures au-dessus de 26°C ces dernières nuits. Au nord de la France aussi il n’a pas fait mieux, notamment à Paris, où le mercure est rarement passé sous 30°C. Depuis plusieurs décennies malheureusement, le nombre de nuits tropicales dans la capitale augmente sans cesse.
Il fait plus chaud en centre-ville qu’en banlieue
Ces phases nocturnes de chaleur sont habituellement beaucoup plus suffocantes en centre-ville qu’en banlieue, à cause du phénomène d’îlot de chaleur urbain. En faute le bitume, qui absorbe la chaleur puis la relâche en fin de journée. Cette réaction empêche les températures de beaucoup descendre la nuit en zone urbaine.
Il peut ainsi y avoir un écart de 2 voire 4 degrés entre le centre-ville de Paris et sa banlieue. Les Parisiens qui ont des appareils électriques (four, machine, etc.) souffrent encore plus de ce phénomène. Dans ce cas de figure, il est conseillé de dormir dans la pièce la plus fraîche ou d’allumer la climatisation, au cœur des débats en ce moment.
La canicule pourrait nous permettre de préparer la ville de demain
Cette canicule, même si elle n’est pas unique dans l’histoire, rappelle encore une fois aux Français la nécessité de renforcer leurs efforts afin limiter le réchauffement climatique. L’urgence est de baisser nos émissions de gaz à effet de serre pour que cette vague de chaleur ne devienne pas la norme.
Quoique non désirables, ces températures maximales peuvent toutefois nous permettre de préparer nos villes pour les décennies chaudes à venir. Selon Clément Gaillard, urbaniste spécialisé en conception bioclimatique, elles « sont intéressantes à suivre pour les arbres et la végétation ». En revanche, ajoute-t-il, ce sont les minimales qu’il faut surveiller en ce qui concerne le comportement des bâtiments et des infrastructures.