Dans les faits, le cru 2019 supplante son prédécesseur de 34 millions d’euros. De quoi mettre un peu de beurre dans les épinards pour les municipalités hexagonales les mieux loties comme Paris (15,34 M€), Marseille (2,35 M€) et Nice (1,84 M€).
Selon Business Insider, « la plateforme de locations de logements touristiques a ainsi reversé aux villes plus du double du montant de l’année précédente, pour les mois de janvier à octobre, le reliquat des deux derniers mois devant être remis début 2020. En 2018, quelque 23 000 villes s’étaient partagé 24 millions d’euros de taxe de séjour ». Une hausse permise notamment par l’instauration de l’automatisation de la collecte, qui a de facto davantage favorisé les petites communes, comme le révèle le communiqué du groupe américain :
« Plus de 10,5 millions d’euros de taxe de séjour reversés à des villes françaises de moins de 3500 habitants en 2019 contre seulement 3,2 millions d’euros en 2018. Le développement d’Airbnb bénéficie chaque année à de nouveaux territoires, y compris des communes qui ne percevaient jusqu’ici aucun revenu du tourisme, faute notamment d’offre d’hébergement traditionnel. »
Comme le rappelle le média, ce fameux sésame, évalué entre 1 et 5% du prix hors taxe de la nuitée par personne, est fixé par les collectivités municipales. Concrètement, la non-collecte de la taxe de séjour par les plateformes de location touristique est désormais sanctionnée d’une amende pouvant aller de 750 à 2 500 euros par logement.
A bon entendeur donc…
A lire aussi :