Arrivé pied au plancher à Paris le 5 octobre dernier, Taxify, spécialiste du VTC, débarque à Lyon pour supplanter Uber. A partir du 30 novembre, il sera désormais possible de trouver un véhicule de la start-up estonienne dans la capitale des Gaules mais aussi à Grenoble et Saint-Etienne.
La structure financée par le Chinois Didi a les dents longues et compte bien faire de l’ombre aux mastodontes du secteur dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Selon le site Lyon Capitale, « Taxify promet une commission de seulement 15 % prélevée aux chauffeurs, et des prix plus bas que la concurrence, sans majoration lors des pics d’affluence. »
Le média reste par ailleurs prudent quant à la réussite immédiate de la structure balte en Province : « Au-delà des promesses, le service sera-t-il vraiment au rendez-vous dans la région ? À Paris, les débuts ont été difficiles avec une pénurie de chauffeurs, mais aussi une application capricieuse. Qu’en sera-t-il à Lyon ? »
Du côté de la direction de la jeune pousse, il est nullement question d’inquiétude. La communication évoque plutôt la perspective de s’octroyer à court terme de nouveaux marchés hexagonaux : « Toutes les grandes villes françaises sont dans notre scope », martèle ainsi Henri Capoul, manager France de Taxify, auprès de nos confrères de Europe 1.
Selon les Echos, cette ambition serait crédible puisque « le nombre de courses hebdomadaires aurait été multiplié par 10 depuis la première semaine pleine après le lancement, et tutoierait aujourd’hui la barre des 150 000. »