Le Conseil de Résilience Sanitaire de Bordeaux (Coresan) vise un maintien des enfants en classe grâce à un dépistage systématique lors de l’apparition d’un cas positif. Ce dernier demande aussi une étude d’impact sur la santé globale, et notamment mentale de l’enfant, réagissant aux remontées des médecins scolaires sur les effets de la crise en termes de troubles de comportements et d’apprentissages.
Premièrement, les membres du Conseil souhaitent limiter les fermetures de classe. Et pour cause, le protocole sanitaire en vigueur dans les écoles mène actuellement vers ce triste état de fait. Et cela, dès le premier cas testé positif avec poursuite des apprentissages en distanciel.
La rupture du lien social dans le cadre de l’école est un risque à limiter : retrouver et préserver le lien collectif physique (entre enfants ou entre adolescents) est essentiel après cette période de restrictions qui a pu mettre des enfants et adolescents en situation de souffrance. La priorisation de protocoles sanitaires moins restrictifs est à soutenir pour réduire l’isolement mais aussi les inégalités, indiquent les membres du Coresan.
Un dépistage systématique non invasif des enfants ?
Afin de garder les classes ouvertes, dans l’objectif de veiller à un équilibre psychique et social des enfants, le Conseil de résilience sanitaire propose donc de procéder à un dépistage systématique non invasif des enfants (tests salivaires) dans les écoles lors d’un cas positif, tandis que seul l’enfant positif au Covid subira un isolement.
Dans le cas de familles ne pouvant garder l’enfant à la maison, un recours d’accueil pourrait potentiellement voir le jour. Selon le Conseil, cette recommandation de non-fermeture des classes, appliquée dans les écoles, collèges et lycées, réduira les inégalités selon les familles mais aussi entre les plus de 12 ans vaccinés ou non.
Deuxièmement, le Conseil de résilience sanitaire propose qu’une étude sur la santé des enfants accompagne les politiques publiques territoriales. Cette épineuse problématique est malheureusement en perdition dans les politiques publiques actuelles. Il est en effet logique de mettre en place une étude d’impact sur le bien-être mental des principaux intéressés dans les projets de lois. Mais aussi au niveau local, conclut la structure.