Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l’Hexagone a connu une suppression de 497 400 emplois dans le secteur privé au premier trimestre 2020. La pandémie liée au nouveau coronavirus a donc eu des répercussions terribles dans la sphère active.
Concrètement, ce constat découle essentiellement d’une baisse de 2,5 %, liée à un effondrement de 40 % de l’intérim sous l’effet du confinement, relaie Le Monde :
« A la fin de mars, l’emploi salarié a retrouvé « son plus bas niveau depuis le quatrième trimestre 2017 », selon l’Insee. Cette estimation est encore plus mauvaise que celle provisoire publiée le 7 mai qui avait fait état de 453 800 emplois détruits sur le trimestre. Si l’on ajoute le recul de la fonction publique, qui perd 4 900 emplois (− 0,1 %), l’emploi salarié a reculé au total de 502 400 unités pendant le trimestre. »
En bref :
- les secteurs de la construction (− 60,5 %) de l’industrie (− 40,7 %) et du tertiaire (− 31 %) ont, quand à eux, été les plus touchés par la crise sanitaire.
Focus sur le reste :
- Hébergement-restauration (− 4,4 %)
- Services aux ménages (− 2,8 %)
- Transports (− 0,9 %)
- Commerce (− 0,7 %)
- Industrie (− 0,3 %)