La ville de Dijon vient de lancer un vaste appel d’offres pour devenir la première Smart City de France. Plus de 100 millions d’euros seront investis sur 12 ans.
François Rebsamen, le maire de Dijon, se veut très clair sur ses intentions : « Dijon veut être la première Smart City, c’est-à-dire la première ville connectée de France ». Ce chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté qui réunit plus de 150 000 habitants entend devenir un excellent élève en matière de ville intelligente. Apporter plus de confort et de sécurité à ses citoyens mais aussi permettre de réaliser des millions d’euros d’économies sont les grands objectifs visés par l’appel d’offres lancé sur le projet Smart City.
Afin d’atteindre ces objectifs, Dijon planche sur un investissement total de plus de 100 millions d’euros, ventilés sur une période de 12 ans. Le maire de la ville explique à ce sujet que « l’appel d’offres a été lancé, on attend le retour d’ici la fin du mois ». Car François Rebsamen veut que les choses avancent vite. Et les candidats au marché de la Smart City made in Dijon sont nombreux : Engie, Vinci, Bouygues ou encore Eiffage. Des grands noms du secteur de l’énergie, de la construction et des technologies se bousculent pour remporter ce marché qui prendra la forme d’une délégation de service public.
Dijon veut réaliser des dizaines de millions d’euros d’économies
Vidéo protection, éclairage public, feux tricolores, bornes de régulation d’accès à certaines zones… les besoins sont larges. Ce que vise en priorité la mairie de Dijon est bien la réalisation de dizaines de millions d’euros d’économies par an. L’exemple de l’éclairage public nouvelle génération est particulièrement représentatif de ce que peut apporter la technologie. De nouveaux luminaires dotés de Leds seront installés, pour une consommation électrique en nette baisse.
Mais l’avantage de la Smart city va plus loin dans ce cas de figure car cela consisterait en une « gestion centralisée de l’éclairage public à des fins d’autonomie, d’économies et aussi d’efficacité » comme l’explique le maire de la ville. Un nouveau système piloté et programmé via les nouvelles applications digitale et technologiques qui permettra de moduler notamment l’intensité lumineuse en fonction des besoins et du contexte. Une « gestion intelligente » de tout l’éclairage public dans laquelle des luminaires se déclenchent uniquement par exemple dès lors qu’une personne, un vélo, une voiture, passent à proximité.
Aussi, la vidéo protection et la gestion à distance des feux tricolores pour notamment permettre aux services de secours d’intervenir rapidement figurent dans le cahier des charges de l’appel d’offres.
Dijon sort ainsi quelque peu du lot des villes de même taille par l’aspect ambitieux de son projet Smart City. Car avec plus de 100 millions d’euros posés sur la table et une délégation de service public accordée pour une durée de 12 années, Dijon vise haut, très haut même. Le fait que les plus grands noms du secteur ferraillent actuellement pour remporter le marché dijonnais témoigne parfaitement de l’ampleur que prendra la nouveau visage de Dijon en tant que ville intelligente.
La première sera Courbevoie en France les premières briques seront disponibles en septembre 2017, pas dans 12 ans
vive le marketing car de l’aveu même du Maire adjoint du grand Dijon, ils n’ont pas encore trouvé la solution Software pour gérer leur ville 😉