Selon la 17e édition du baromètre du réseau d’experts et d’universitaires, Recherches & Solidarités, relayée par Les Echos, l’emploi associatif a connu une baisse de 1% lors du cru 2018. Ce dernier est passé de 1 850 000, à 1 837 300 postes. Une première depuis 2011.
Selon le média, « le mouvement s’est (toutefois) accompagné d’une amélioration de la qualité des emplois. (Et pour cause), si les contrats courts y ont prospéré, passant de 65 % du total des contrats en 2001 à près de 85 % en 2018, la hausse du nombre de contrats à durée indéterminée, entamée en 2016, s’est (malgré tout) poursuivie l’an dernier. En outre, les associations ont (également) confirmé leur propension bien plus forte que le reste du privé à embaucher des seniors. (A savoir) 12 % des CDD contre 7 % dans le reste du privé et 9 % des CDI contre 6 % ».
Un postulat sur les actifs plus âgés que confirme totalement Jacques Malet, le président de Recherches & Solidarités : « Les associations (ont la particularité) d’accorder plus d’importance à l’expérience. (Parallèlement), de nombreux salariés en fin de vie professionnelle sont en quête de sens dans leur travail. » En l’état, les chemins et les aspirations se croisent donc de facto. L’intéressé précise d’ailleurs dans la foulée que « la progression des effectifs en CDI est aussi un signe que les associations reprennent confiance ».
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