L’objectif des chercheurs de l’école des hautes études d’ingénieur (HEI) est de permettre aux enfants polyhandicapés qui n’en sont pas capables de pouvoir marcher via un exosquelette.
Aujourd’hui, 54 % des enfants atteints de paralysie cérébrale peuvent marcher sans aide. Parallèlement, 16 % auront besoin d’appareils adaptés pour marcher tandis que 30 % ne seront pas capables de le faire à l’âge de 5 ans.
En conséquence, HEI entend révolutionner la vie de ces malheureux en créant un exosquelette adapté. Et cela, à l’image de ce qui se fait déjà pour les adultes*. « Cette technologie innovante pourrait (ainsi) profiter à près de 46 % des patients atteints de cette malformation. Soit environ 4000 enfants de moins de 10 ans en France et 6500 en Union européenne« , confirme la structure.
Pour approfondir :
*Pour les adultes, il existe déjà une technologie d’exosquelette. Certains hôpitaux en sont équipés et proposent la réadaptation avec du personnel médical qualifié. Il est également possible d’acquérir un exosquelette à usage domestique. Mais, quelque soit l’usage, patients et soignants doivent être formés à son fonctionnement (source HEI).
Crédit photo : Région Hauts-de-France