La Métropole rennaise s’est dotée d’un Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Il définit ainsi les mesures de réduction de l’exposition au bruit des habitants et identifie les zones calmes.
Une situation plutôt privilégiée…
Rennes Métropole est relativement épargnée par le bruit des infrastructures de transport (routes, voies ferrées, aéroport), comparativement à d’autres grandes agglomérations.
- 1% de la population métropolitaine étant exposée à des seuils supérieurs aux valeurs limites (1,5 % des Rennais).
- 5 % des habitants étant exposés à plus de 65 décibels.
- Pour autant, la population rennaise est la plus affectée en raison des axes à fort trafic situées intra-rocades.
… Mais des points noirs à traiter
En conséquence, il existe des points noirs concernant les nuisances sonores dues en particulier au trafic routier. Plusieurs actions permettent ainsi de réduire la gêne sonore (ces mesures relevant selon les situations de l’État, du Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine ou de Rennes Métropole :
- Réduction du trafic et/ou de la vitesse
- Réfection de chaussées,
- Ecrans anti-bruit
- Isolation de façades…
Pour Rennes Métropole, il s’agit d’actions préventives entrant dans le champ de ses compétences (notamment urbanisme, aménagement, déplacements, transports) et d’études d’approfondissement pour mieux connaître et améliorer l’environnement sonore. Sur la base d’un diagnostic cartographique, Rennes Métropole a donc identifié les principaux secteurs à enjeux. Il s’agit :
- Des zones les plus impactées par le bruit routier pour lesquelles des actions de réduction des nuisances sonores sont à engager
- Des zones de calme où l’objectif est de préserver ou améliorer la qualité sonore actuelle.
Un diagnostic et une stratégie
Pour information, Rennes Métropole, au titre de ses compétences « lutte contre les nuisances sonores » et « voirie », met également en œuvre la Directive européenne sur le bruit dans l’agglomération via deux outils :
- Les cartes du bruit stratégiques (CBS), réalisées en 2010, qui modélisent les bruits émis par les infrastructures routières, ferrées, aériennes et industrielles. Objectif : évaluer les niveaux d’exposition et en informer la population.
- Le Plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE), adopté en 2012, qui définit les mesures de réduction de l’exposition au bruit des habitants et des établissements sensibles et identifie les zones calmes.