Dans une tribune accordée au site Les Echos, Jean Béhue, Docteur en Humanité et Sciences Sociales, confirme que l’innovation devrait prendre de plus en plus de poids dans la sphère économique et sociale mais également dans une vision politique globale à court terme.
« Avec le progrès érigé en projet, les politiques de l’innovation ont toutes les chances de s’affirmer au cœur des prochaines politiques économiques. Et même de les absorber une à une, sous l’escarcelle d’un ministère de l’Industrie retaillé et élargi pour l’occasion. »
L’intéressé est en convaincu, l’innovation est appelée à grandir à pas de géants dans l’Hexagone en se faisant écho de de cette évolution logique :
« Les politiques d’innovation n’ont cessé de prendre de l’ampleur et de se réinventer, jusqu’à représenter un soutien annuel de 10 milliards d’euros, en grande partie mis en œuvre sous la forme d’un incitatif fiscal aux innovations industrielles ; ces fameuses dépenses éligibles au Cré (…) Certes, on est encore loin des dizaines de milliards d’euros alloués par le ministère de l’Industrie dans le cadre des politiques industrielles. Pourtant, force est de constater le repositionnement constant qu’ont parallèlement subi les politiques industrielles, qui soutiennent aujourd’hui les grandes transformations, au premier titre desquelles figure l’incontournable transformation numérique. Fer de lance s’il en est du mouvement d’innovation. Jusqu’à en devenir le synonyme chez les plus technophiles. »
Une évolution appelée à déboucher sur une voie ministérielle :
« Scellant la convergence des politiques de l’industrie et de l’innovation autour du renouveau économique, et gagnant une nouvelle légitimité, à l’échelle nationale comme internationale, le nouveau ministère amorcerait alors une nouvelle phase de rationalisation. Une rationalisation des initiatives et des programmes lancés en faveur du renouveau de l’industrie. Une rationalisation de la profusion d’instruments et de dispositifs au service de l’innovation. Il faudrait alors trouver des critères de rationalisation, un axe commun et rassembleur pour ces nouvelles politiques. »
Retrouvez l’analyse complète de Jean Béhue sur Les Echos.