Le baromètre « Innology » – géré conjointement par l’agence d’études Iligo et le cabinet de consulting et de formation Reload – démontre un engouement certain des Français pour l’innovation. Ces derniers sont en effet 93% à s’y intéresser – dont une partie non négligeable de seniors – puisque les segments les plus âgés (65 ans et +) sont sensibilisés à 61% par cette problématique.
Par ailleurs, d’autres informations importantes valent le détour, à l’image de 60% de sondés qui considèrent « qu’une innovation n’est pas principalement technologique. »
Mais ce n’est pas tout, 50% des consommateurs la perçoivent même comme une vraie amélioration du quotidien ne dépendant pas d’une technologie nouvelle. Plus étonnant, l’obsolescence programmée n’inquiète pas outre-mesure. Ainsi, selon un quart des personnes interrogées, la logique veut « qu’un produit (soit fatalement) remplacé par un autre. »
Loin des idées reçues
En ce qui concerne les critères d’originalité et de divertissement, ceux-ci ne font manifestement pas recette. Et pour cause, seuls 25 et 18% les placent respectivement en première position au niveau marketing. A contrario, 62% d’entre-eux se focalise sur l’utilité du produit au jour le jour, quand 63% souhaitent que l’innovation participe à la préservation des ressources naturelles. Parallèlement, 49% retiennent en priorité la réduction des inégalités.
Enfin, « les innovations les plus couramment citées dans les médias (intelligence artificielle, robotique, véhicules autonomes) sont aussi les moins plébiscitées par les personnes interrogées », conclut le baromètre.