A l’image de Paris, Clermont-Ferrand, Grenoble et Nantes, la municipalité lilloise a décidé d’interdire l’utilisation des pesticides dans sa juridiction.
Les cinq villes ont d’ailleurs publié récemment un communiqué commun en ce sens :
« Nous connaissons le statut juridique de tels arrêtés*, mais il s’agit pour nous d’engager une démarche concertée pour faire changer la loi et concourir à la sauvegarde du patrimoine inestimable de la biodiversité sur nos territoires et de la santé de nos concitoyens. »
De son côté, Stéphane Baly, président du groupe des élus EELV à Lille, a confirmé, dans des propos relayés par France 3, que « cette démarche conjointe avec un certain nombre de maires de grandes villes a notamment pour but de faire plier le gouvernement ».
Avant de poursuivre : « À Lille, il n’y a pas de champs, mais il y a par exemple toutes les voies appartenant à la SNCF, qui bien souvent, se trouvent à proximité des habitations ! », fustige ainsi l’intéressé.
A bon entendeur donc…
*Focus sur la loi Labbé, qui depuis le 1er janvier 2017, interdit aux collectivités territoriales, aux établissements publics et à l’Etat d’utiliser ou faire utiliser des pesticides pour l’entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé.
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