Un récent classement de 15 critères publié par les ONG Unicef, Réseau Action Climat et Greenpeace sur 12 grandes agglomérations françaises démontrent que les villes sondées ne font toujours pas assez d’effort dans le dossier de la lutte anti-pollution. Si Paris et Grenoble font partie des bons élèves, Marseille, Montpellier et Nice, sont elles dans l’œil du cyclone.
« Concrètement, on a regardé si les grandes agglomérations avaient mis en place des zones à faible émission, où sont interdits de circulation les plus vieux véhicules. On a aussi regardé si elles s’étaient engagées sur la sortie du diesel et de l’essence. Sur la thématique du vélo, on a (également) observé les évolutions en matière de réseau vélo. Mais aussi quel était le budget vélo par habitant et par an pour chaque agglomération. »
Interrogée sur les ondes d’Europe 1, Lorelei Limousin, responsable des politiques transports et climat du Réseau Action Climat, n’a pas manqué de dépeindre une action encore insuffisante des principales municipalités de l’Hexagone en faveur de l’environnement.
Un sentiment partagé par Sarah Fayolle, porte-parole climat et transports chez Greenpeace France : « De manière générale, aucune des 12 villes ne présente de bilan parfait en matière de lutte contre la pollution de l’air et la mobilité durable. Même les villes de tête (Paris et Grenoble) ont des points faibles et des incohérences, elles doivent toutes redoubler d’effort pour lutter contre la pollution de l’air », confirme ainsi la militante.
Quant aux cancres de ce classement, Marseille, Montpellier et Nice, cette dernière explique qu’il y règne « un retard généralisé sur l’ensemble des thématiques prises en compte, comme la réduction de la place de la voiture ou la mise en place d’alternatives à la voiture, ou encore les mesures spécifiques pour protéger les enfants de la pollution de l’air ».
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