Le baromètre 2017 du cabinet Arthur Loyd, spécialisé dans l’immobilier d’entreprise, place Lyon au sommet de la hiérarchie des « très grandes métropoles » de l’Hexagone. Le spécialiste a sondé pour cela plus de deux cents critères à même de quantifier l’attractivité économique des aires urbaines du pays.
Selon CNews, qui relaie cette étude, la capitale des Gaules est la métropole française de plus d’un millions d’habitants (hors Paris) la plus efficiente en termes de dynamisme économique. Lyon surclasse ainsi Toulouse et Bordeaux qui complètent le podium.
Et cela, au niveau de deux indicateurs fondamentaux tels que « la capacité d’accueil pour les entreprises », et « la santé des marchés tertiaires ». La métropole rhodanienne prend également une solide deuxième place en ce qui concerne « la connectivité », « le capital humain » et « le potentiel de croissance ».
Ainsi, poursuit A. Loyd, Lyon surfe sur « une hyper-accessibilité depuis le reste de la France ou de l’Europe », tout en mettant en avant « une économie robuste, diversifiée et génératrice d’emplois à haute valeur ajoutée »; à l’image « du quartier d’affaires de la Part-Dieu ou de la qualité de ses nombreux projets urbains (Confluence, Berges de Saône, nouvelles lignes de tramway). »
Pollution et coût de logement problématiques
Son seul point faible et pas des moindres, réside cependant sur l’aspect « qualité de vie » où elle se classe cinquième sur les six villes de ce classement. La pollution y est en effet importante, et le coût du logement progresse année après année en raison de l’augmentation substantielle d’habitants depuis 20 ans (+385 000).
CNews rappelle enfin que « les grandes et très grandes métropoles concentrent 21% de la population hexagonale et 24% des emplois salariés du secteur privé. »