La jeune pousse américaine, spécialisée dans le déploiement de trottinettes électriques en libre-service, n’a pas été retenue par la municipalité phocéenne sur un appel d’offres portant sur 600 000 engins au total. Lime va donc quitter Marseille le 21 octobre prochain… Avec les conséquences qui vont avec.
« On a vécu cette annonce comme un séisme. Ça nous a foudroyés car on était les premiers à avoir déployé des trottinettes dans Marseille. On a essuyé les plâtres et voilà ça se termine là. On va supprimer 150 emplois, ce n’est pas croyable », fustige ainsi Jérôme, responsable mécanique de l’atelier de L’Estaque, auprès de La Provence.
Pour autant, l’intéressé ne s’arrête pas là et confirme que les décideurs locaux n’ont absolument pas retenu le volet social au moment de trancher dans le vif. Et cela, en sélectionnant les entreprises Bird, Circ et Voï : « Ils ont (tout simplement) privilégié le volet pécuniaire. Une mairie, ce n’est pas une entreprise, elle n’est pas là que pour gagner de l’argent. »
La Ville inflexible sur les mauvaises conduites
De son côté, Jean-Luc Ricca, élu en charge de la circulation, a souhaité remettre les pendules à l’heure au moment de commenter cette décision : « Nous repartons sur des bases encore plus strictes qu’avant. Nous avons (donc) rappelé (aux heureuses élues) les bonnes pratiques pour la sécurité des usagers et des piétons ».
Concrètement, les nouvelles mesures appuient notamment sur la prévention et la formation auprès des usagers et sur la sensibilisation au stationnement illégal ou anormal. Sur ce dernier point, les start-ups concernées ne disposeront par exemple que de 4 jours pour procéder à l’enlèvement des deux-roues jetés à la mer… sous peine d’être sanctionnées.
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