Le ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé lundi 18 septembre les premières mesures issues du « plan climat ». Ces dernières attestent d’une sérieuse orientation sociale.
Ce package « ciblera et aidera les ménages aux moyens limités », a assuré l’intéressé. Il comprend 4 axes de travail :
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Une prime de conversion des véhicules polluants
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Un chèque énergie
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Un crédit d’impôt pour la transition énergétique
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Une aide pour le changement d’une chaudière au fioul
N.Hulot a poursuivi son plaidoyer en confirmant que le gouvernement avait opté « pour un transfert d’une part de la fiscalité portant sur le travail vers la fiscalité sur les énergies fossiles. Et cela, afin de contribuer à réduire leur consommation et d’accompagner les Français dans cette évolution. »
En ce qui concerne la prime de conversion récompensant l’abandon d’un véhicule polluant pour un véhicule thermique à faible émission de CO2, celle-ci doublera (de 500 à 1000 euros) pour tous les propriétaires de véhicules essence d’avant 1997 ou diesel d’avant 2001.
Selon Le Parisien, « cette hausse s’appliquera sur l’achat d’un véhicule neuf mais aussi sur l’achat d’une voiture d’occasion récente dès lors qu’elle porte une vignette Crit’Air 0, 1 ou 2. Pour les ménages non imposables, cette prime sera doublée pour atteindre 2000 euros. Enfin, pour les futurs acquéreurs d’un véhicule électrique, la prime à la conversion atteindra 2500 euros. Elle s’ajoutera au bonus, dont le montant est maintenu à 6000 euros. »
Les véhicules diesel présentent malgré tout une spécificité puisque « le seuil d’application du malus automobile devrait être abaissé à 120 grammes d’émissions de CO2 par kilomètre au lieu de 126 aujourd’hui; malus compris entre 50 et 10 500 euros pour les véhicules émettant plus de 185 grammes par kilomètre.
Consommer mieux rapportera gros
Sur le dossier du chèque énergie destiné à aider « 4 millions de ménages à payer leur facture d’énergie (moins de 7 500 euros de revenus annuels pour une personne seule ou 16 100 euros pour un couple avec deux enfants)« , ce coup de pouce devrait atteindre en moyenne 150 euros par an (200 dès 2019).
Poursuivons avec la problématique du crédit d’impôt pour la transition énergétique destiné à financer les travaux d’isolation des logements. Ce dernier sera modulé sous forme de prime et sera octroyé dès la fin des travaux. Et non plusieurs mois plus tard comme c’est le cas actuellement.
Enfin l’abandon d’une chaudière au fioul sera valorisé par un certificat d’économie d’énergie. Ce document permettra aux ménages concernés de percevoir à terme « jusqu’à 3000 euros (à condition de passer aux énergies renouvelables, comme le bois ou les pompes à chaleur). »